Légendes de la montagne du Chat
Le nom même du Col et de la montagne serait issu d’une légende littéraire, celle des combats du roi Arthur racontés dans le roman des Chevaliers de la Table Ronde.
Il y est dit que celui-ci, après avoir soumis forces contrées nordiques, se dirigeait sur Rome en passant par le territoire des Allobroges.
Quand il aborda les premières montagnes, il fut tout étonné de trouver les habitants terrorisés par les méfaits d’un chat sauvage qui hantait les deux versants de la roide chaîne.
Pour les compagnons d’Arthur, l’habitude n’était pas de reculer devant le danger. La décision fut prise de lancer une chasse terrible au félin et ce furent les deux lieutenants Bérius et Mélanus qui réussirent à mettre à mort le monstre.
Pareil acte de bravoure ne pouvait aller sans récompense et c’est pourquoi les habitants du lieu voulurent être faits vassaux des deux preux chevaliers. Pour Bérius, on découpa le fief de Chambéry, pour Mélanus, celui de Montmélian.
On peut penser avec quelque raison qu’il s’agit là d’une légende littéraire, transposée en ce lieu par les pèlerins du Moyen Age qui connaissaient les exploits d’Arthur, car la configuration des lieux leur semblait correspondre à ce qu’ils avaient lu. On retrouve d’ailleurs, le long des grandes routes de pèlerinage, des réminiscences de la légende du roi Arthur ou de la chanson de Roland.L’exploit extraordinaire des compagnons d’Arthur est ici rendu possible par la toute puissance Divine.
Une autre légende, d’origine non littéraire, raconte que le chat terrible caché au sommet de la montagne laissait passer dix-neuf personnes mais tuait la vingtième.
Un soldat qui rentrait chez lui en permission s’apprêtait à franchir le col quand on lui annonça qu’il portait le numéro fatidique. Il demanda au curé de la région, (peut-être celui de Chevelu ?) de bénir son fusil et il tua le monstre. Celui-ci dévala la montagne en grand fracas et s’abîma dans les eaux du lac du Bourget. Peut-être même ne serait-il pas complètement mort et lorsqu’il est en colère, son échine se hérisse et fait chavirer les barques qui sillonnent les eaux.
Dans ce type de légende, il y a, à l’origine, une configuration particulière du relief qui frappe l’imagination des gens et appelle des explications.
En plus de la célèbre Dent que tout le monde connaît au sommet de la montagne, il existe près du col sur le versant du Bourget du Lac et non loin de la route, une empreinte dans le rocher qui peut évoquer la tête d’un chat. Dans ce cas particulier, il pourrait y avoir interférence entre une légende littéraire venue d’ailleurs et des récits légendaires locaux.
Une version encore différente est présentée au rond point des 4 Chemins dont la sculpture centrale illustre cette légende locale.
L’Eglise
L’église du village, en cours de rénovation intérieure, présente des peintures et aménagements modernes remarquables sur le thème du baptême, réalisés par des artistes peintres locaux : Etienne Voulhoux et Béatrice Signorelli.
L’église n’étant pas ouverte de façon régulière, vous pouvez contacter l’association « Arts en chœur » dont les coordonnées figurent ci-dessus.
La Chapelle de Monthoux
Dans le hameau de Monthoux, en poussant simplement la porte de la chapelle, vous pourrez également admirer « Notre-Dame de la Piété », une piéta anonyme datant probablement du 16ème siècle.
La piéta, terme qui désigne une représentation de la Vierge avec le corps du Christ descendu de la croix sur ses genoux, est en bois peint.
Des Maisons Fortes
Au détour d’un chemin vous pourrez découvrir des maisons fortes, des châteaux, des styles d’architectures et de bâtis particuliers.
Le château de la Grande Forêt
Rénovation à la suite de l’éffondrement du mur Est
Madame et Monsieur FELIX
Fondation du Patrimoine, pour les dons :